Des barrières, rien que des barrières, que je mets entre moi et les autres. Il n'y a jamais pire ennemi que soi même. Jamais je ne me battrai.
Je suis mal, je suis bien, c'est comme ça en ce moment, sourire puis larmes, tout ça va très vite, parce que oui faut avancer.
Je crois que j'ai trouvé quelqu'un pour m'aider, une petite béquille, une toute petite béquille qui ne sait même pas quelle importance elle a. Je l'ai trouvé et moi je sais, c'est tout ce qu'il y a dire.
Je crois que je suis amoureuse de beaucoup de gens en ce moment, de lui qui préfère son clavier à toute autre chose, même si je sais que maintenant c'est fini. Oui je suis amoureuse, plus que jamais. parce qu'on ne profite jamais assez des gens quand ils sont là. Parce que j'ai encore une fois mis des barrières trop grandes. Je ne me battrais jamais moi même. Et pourtant je fais des efforts, et je m'écorche les poings sur les murs que j'ai construit moi même. Je vais partir pour oublier, traverser des rues, essouffler les pavés, traverser des lits, toucher des gens, rire aux éclats, boire jusqu'à plus soif, écrire jusqu'à l'aube et bouffer du macadam a en crever mes semelles de godasses.
Je partirai loin, pour ne plus voir ce que je fuis.